dimanche 1 mars 2009

Asperges sautées au thé

Voilà déjà une semaine qu’une botte de belles asperges sauvages trainaient dans mon frigo, il était grand temps de les utiliser ! Après une petite visite sur le site d’Adélices, j’ai décidé de les faire en wok, au thé. Je suis une grande consommatrice de thé (la faute au Namoureux qui m’a transmis son « virus »), et même si je ne l’utilise pas habituellement en cuisine (exception faite du thé matcha évidemment…à ce propos, je posterai bientôt une recette de chou réalisée il y a quelques mois), mieux vaut tard que jamais à ce qu’on dit. Je n’avais pas de lapsang souchong comme indiqué dans la recette. Bah oui, le thé fumé, à boire, heu… je ne me compte pas parmi les fan. J’ai donc utilisé à la place du Bancha Hojicha, qui se rapproche un peu par son goût bien prononcé. Par contre, et là je le précise, c’est important, si vous planifiez de faire la recette avec du Twinings en sachet, remballez vos asperges… Le thé doit absolument être de qualité, alors allez faire un petit tour dans un magasin de thé, et faites vous le petit plaisir d’un bon paquet, par pitiiiiiiiiiiiééé ! ET PAS DE THE PARFUME HEIN ! La recette s’est avérée être vraiment délicieuse, et je pense qu’elle l’aurait été davantage si mes asperges avaient été…comment dire…un peu plus guillerettes !


Pour 2 personnes
- 1 grosse botte d’asperges
- 2 cc de thé Bancha Hojicha
- Huile d’olive

Préparation des asperges
La première fois que j’ai vu des asperges sauvages, moi, grande habituée des asperges blanches en bocaux, ma réaction fut la suivante : « Mon Dieu mais comment je vais bien pouvoir utiliser ça ?! » Bah oui, c’est tout dur, c’est cassant et fibreux. C’était avant de savoir qu’il fallait les éplucher ! Je m’en vais vous donner la méthode que j’ai trouvé sur le site Chef Simon qui est bourré de bonnes astuces.

Préparation de l’huile parfumée

Quand les asperges sont cuites, et que les têtes sont coupées, réservez-les. Pendant ce temps, faites chauffer 2 CS d’huile d’olive dans un wok, et faites y revenir le thé quelques instants. Quand le mélange commence à embaumer mais avant que les feuilles ne brûlent quand même, filtrez l’huile. Réservez le thé.

Le final
Remettre l’huile parfumée dans le wok, ajoutez les queues d’asperges et faites revenir 2-3 minutes (pensez à assaisonner), puis ajoutez les têtes et laissez encore cuire 2 min. Si vous souhaitez une saveur plus corsée en thé, vous pouvez, en fin de cuisson, remettre quelques feuilles de thé infusées. Puis dressez ! J’ai servi ça avec des crevettes achetées le matin même au marché de la Place des fêtes, le contraste de couleur dans l’assiette est vraiment superbe et la saveur iodée des crustacés se marie très bien avec de type de plat.

mardi 24 février 2009

Poulet à la marocaine


J’avais prévu pour hier soir de réaliser une recette trouvée sur le blog de Sooishi. La photo était appétissante et laissait présager des saveurs envoutaaaaaaantes ! Mon Namoureux et moi sommes dans une période orientale, avec tajine, brick et tout le tin-touin. Et pour une fois qu’une bonne recette n’exige pas de se ruiner en cuisse de canard, en rable de lapin ou en souris d’agneau, je me suis jetée dessus. Même la préparation qui semblait un peu longue ne m’a pas rebuté, c’est pour dire. La fin d’après-midi arrivant, je commençais à saliver en contemplant l’achat qui fera toute la différence : la bouteille d’eau de fleur d’oranger, qui trônait fièrement dans le placard.
Mais une dispute plutôt malvenue en cet instant de délectation culinaire éclata et emporta avec elle mon envie de passer une heure aux fourneaux à préparer un repas d’amoureux (GRRRRRRRRRR !)…mais de là à oublier l’idée du poulet marocain…heu, non, j’en avais vraiment trop envie. J’ai juste un peu « raccourci » les étapes ; et comme le résultat était malgré tout très concluant, je vous en fait part ! Pour les non-pressés et les non-contrariés voici la recette originale du Poulet marocain miel et safran. Pour les autres, voici mon adaptation.


- 2 cuisses de poulet
- ½ cube de bouillon de poulet dilué dans de l’eau (1 verre environ)
- 4 tomates pelées
- 1 oignon
- 2 cc de safran en poudre (si vous avez des pistils tant mieux, mais alors adaptez la quantité)
- 1 cc de cannelle
- 2 cc d’eau de fleur d’oranger
- 1 cc de miel
- Amandes effilées
- Quelques pruneaux

Dans un wok, faire chauffer un peu d’huile et y ajouter l’oignon émincé. Quand ils sont dorés et commencent à devenir transparent (au bout de 5-10 min environ), ajoutez le poulet. Personnellement j’ai enlevé la peau, je n’avais pas envie de quelque chose de trop gras, et j’ai trouvé ça meilleur. Je n’ai pas pris le temps de le faire revenir dans les oignons, je le voulais vraiment fondant.

Puis ajoutez le bouillon, les tomates pelées coupées, le safran, la cannelle et les pruneaux. Mélanger délicatement, puis couvrez à feu moyen pour environ 15 min, selon la taille des cuisses (les miennes étaient petites).

Au moment de servir, sortez le poulet. Augmentez le feu pour faire réduire la sauce. Quand elle a déjà un peu épaissit, ajouter le miel. Laissez réduire jusqu’à obtention d’une consistance sirupeuse, puis au dernier moment, ajoutez l’eau de fleur d’oranger. Ajustez l’assaisonnement si nécessaire, mais normalement le bouillon de poulet a salé correctement.

Remettez le poulet dans le wok, réchauffez le tout. Servez le poulet avec une cuillère de sauce par-dessus, et quelques amandes effilées.
J’ai servi avec de la mâche, mais cette viande peut très bien se manger avec du couscous !

samedi 21 février 2009

Boulgour pilaf à la courge


Ces derniers temps ayant été plus que remplis, je reviens poster quelques recettes après presque un mois d'absence (déjà ?!). Les travaux dans l'appartement et un nouveau travail m'ont pris tellement de temps et d'énergie que j'ai à peine pensé à faire à manger ces dernières semaines. Faute à ce surcroit d'activité ou au ciel grisâtre qui ne donne envie de rien, je suis en plein désert culinaire : j'ai beau savoir que ça arrive à tout le monde, la panique me prend, vais-je UN JOUR retrouver l'inspiration ?! Etrangement (ou pas), dans ces périodes là, les seuls moments où la flamme repointe le bout de son nez se soldent par de cuisants échecs : dernier en date, un brownie allegé (bah oui, parce que en plus du moral dans les chaussettes, on se passerait bien de 2-3 kilo en plus dans les fesses) ultra, mais alors uuuuultra élastique, et sans goût. Par bonheur, le soir-même j'ai réussi à concocter sur le coin d'une plaque une petite recette à déguster devant Friends, et contre tout attente et ben...c'était bon, très bon même !


Pour 2 pers avachies devant la télé

· 1 grand verre de boulgour

· 2 verres d'eau

· ¼ cc de muscade

· ½ cc de canelle

· ½ cc de curcuma

· 1 cs d'huile d'olive

· 400g de courge

· ½ cs de sirop d'agave


Préparation du boulgour pilaf

Dans une poele, versez l'huile d'olive. Quand elle est bien chaude, ajoutez le boulgour et les épices. Faites les revenir quelques minutes, pour que les épices commencent à dégager leur arôme et que le boulgour dore légèrement. Verser ensuite l'eau par dessus, laisser le feu au maximum jusqu'à ce ébullition, puis couvrez, passer sur feu doux, et cuire environ 12min. Un conseil, vérifiez qu'il reste bien de l'eau de faire cramer le boulgour, et la poêle (je dis ça parce que ça m'est arrivé il y a moins d'une semaine). En fin de cuisson, mélanger bien pour aérer les graines puis réserver.

Préparation de la courge

Retirez la peau, et coupez la en cubes plus ou moins gros selon votre envie. Dans un wok , faire chauffer un peu d’huile d’olive, puis ajoutez les cubes. Faites revenir sur feu assez vif pendant quelques minutes, ajoutez le sirop d’agave, mélangez, baissez le feu, et couvrez pour 10-15 min, selon si vous l’aimez plutot fondante ou croquante.

Le final

Quand la courge est cuite, l’incorporer DELICATEMENT au boulgour (surtout si elle est très fondante) ou vous risquez de vous retrouver avec de la purée. Réchauffer le tout si nécessaire, et servez tout de suite, très chaud.

Tarte au potiron et épices du sud des Etats-Unis

Il y a quelques semaines en regardant un documentaire sur la culture culinaire en Pays Cajun (Etats du Sud des USA), j’ai littéralement été horrifiée de voir ce qu’ils mangeaient ! Non mais, sincèrement c’était Les Simpsons, en vrai. Tout est prétexte à friture, poulet, gambas…(dans ce style là, les écossais sont quand même les champions avec des Mars frits, oui oui les barres chocolatées…). Après l’écœurement passager qui a suivi la diffusion, je me suis dit que ça ne pouvait pas etre si mauvais que ça, qu’il devait bien avoir quelque à tirer de la cuisine Cajun : recherches donc, et là au détour d’un livre de cuisine Ikéa offert par ma petite sœur, j’ai trouvé THE recette qui allait etre notre délice du soir. Une tarte au potiron aux épices. Parce que oui, il faut savoir que les gens du Sud sont ultra friands d’épices, et par-dessus tout, de cannelle. C’était d’ailleurs le deuxième choc de ce documentaire, ils en mettent absolument partout et dans des quantités pharaonesques. Une fois les proportions d’épices réajustées, et adaptées à nos petits palets délicats d’européens, cette tarte s’est révellée franchement fabuleuse. J’ai y apporté quelques modifications, notamment au niveau de la pate. Il en restait un peu, et le lendemain, elle était encore meilleure, donc peut etre faudrait-il prévoir de la préparer la veille, pour la faire réchauffer, à vous de voir.

Ingrédients
- 150 de farine semi-complète
- 3 cs d’huile d’olive
- 4 cs d’eau glacée (pour la quantité je ne suis plus vraiment sûre)
- 600g de chair de potiron
- 3 œufs
- 1 cc de cannelle
- 1 bonne pincée de noix de muscade
- ½ cc de poivre
- Sirop d’agave (je ne sais plus du tout la quantité que j’ai mise, donc allez y progressivement et goûtez au fur et à mesure)
- 2 cs de crème fraîche


Préparation de la courge
Je sais qu’il est fréquent de voir dans une recette la cuisson de la courge dans l’eau. Alors là, je suis contre ! Il en ressort une matière non identifiable toute molle, sans goût, et qui a perdu tous ces minéraux dans l’eau. Dans ma méthode, la courge ressort toute vaillante, appétissante et avec sa beeeeeelle couleur orange. Donc cuisson au four à 180°c, et pour le temps ça dépend de la taille de votre morceau, mais comptez quand meme environ 30 min (profitez du temps pour préparer la pâte). Quand le couteau rentre sans difficulté, la chair est cuite. Et pour moi, c’est un des moments les plus agréables de la recette : tenter de maintenir la courge bouillante avec des maniques, et vider la pulpe délicatement avec une cuillère, s’en prendre plein les narines (ah l’odeur divine de la courge !). A ce moment là, j’en arrive toujours à me dire « mais comment, comment peut-on oser acheter ses cubes de courge surgelés chez Picard ?! ».
Donc réservez la pulpe dans un bol.

Préparation de la pâte :
Tamisez la farine dans un bol, ajoutez l’huile d’olive. Mélangez. Pétrissez en ajoutant l’eau progressivement ; comme j’ai un gros doute au niveau de la quantité d’eau, n’hésitez pas à en rajouter si la pâte ne veut pas « pâter », comprendre, qu’elle devienne souple et étalable. Mettez la pâte dans un film plastique, et laisser reposer 1/2h au frigo.
Alors là, je sais, normalement il faut cuire la pâte à blanc, mais par manque de temps, et surtout, je creuvais de faim, j’ai zappé l’étape et la tarte ne s’en est pas plus mal porté apparemment !
Préparation de l’appareil à tarte :
Réduire en purée la pulpe de courge. A part, battez les œufs avec du sirop d’agave, les épices, la crème fraiche, et mélangez le tout à la courge. Etalez le mélange sur le fond tarte préalablement étalé dans un plat et faites cuire pendant 45 min environ.

Je n’ai pas de photos, pour la simple et bonne raison qu’après avoir attendu pendant 45 min de cuisson, mon ventre criait famine, et la perspective d’attendre encore 10 min le temps de faire une image ou deux…NON ! De toute façon, on sait bien à quoi ça ressemble une tarte à la courge non ??

mercredi 21 janvier 2009

Muffins Spécial convalescence


C'est dans un long soupir de soulagement que je vous rejoins, après avoir été frappée par la maladie. Quel coup du sort, pour ma dernière semaine d'inactivité complètement/pas du tout assumée, que de devoir garder le lit dans des souffrances dignes d'une grippe espagnole. Pendant que j'y suis, je trouve le diagnostique du Rhume -et de tous les a priori qu'il suscite- révoltant et franchement injuste. Les personnes déclarées grippées ou gastro-entéreuses jouissent, elles, d'un vrai statut de malade, avec tous les avantages que cela implique : tolérance au bureau, famille aux petits soins, compassion du pharmacien... Alors que l'Enrhumé se voit envoyer en pleine face des « oh c'est juste un p'tit rhume, on vous voit demain 8h pour le dossier Trucmuche alors! », des « un sirop pour la toux...pour un rhume ? Madame, pensez donc au trou de la sécu et soyez raisonnable », jusqu'à l'odieux « chérie, t'as meme pas de fièvre, tu peux bien aller faire 2-3 courses... ».
Devant l'incompréhension générale, j'ai du, au moins pour faire illusion, maintenir un semblant d'activité : courses, lessive, rangement, et...cuisine. Oui, j'ai réuni samedi soir les dernières forces qu'il me restait pour utiliser intelligemment un reste de chou rouge cuit (notez le courage de l'enrhumé, qui, terrassé par les microbes, continue à nourrir les siens). Je suis une grande fan de muffins, en fait, si la diététique le permettait, je pense que je m'en nourrirait exclusivement.
Voici donc la recette des muffins au chou rouge qui a nourrit mon Namoureux les trois derniers soirs, me permettant par la meme de m'affaler dans le lit pour siroter une soupe de potiron.

MUFFINS DE CHOU ROUGE ET THON (pour 6 gros)
Ingrédients solides
150g de farine blanche
150g de farine de riz
3 cc de levure chimique
100g de sucre
2 cc de cannelle
1 cc de sel

Ingrédients liquides
150 ml d'huile de tournesol
4 oeufs
1 boite de thon égouttée
180g de chou rouge cuit émincé finement

Préchauffer le four à 200°c.

Les ingrédients secs

Tamiser les farine et la levure. La farine de riz apporte le moelleux final, utilise quand on utilise du thon, qui a souvent un rendu compact ; mais vous pouvez utiliser uniquement de la farine de blé, ça sera juste un peu plus sec. Les mélanger avec le sucre, la cannelle et le sel.

Les ingrédients liquides :
Mélanger les oeufs et l'huile. Incorporez le thon et le chou. Mélanger les deux préparations rapidement, sans trop travailler. Il restera surement un peu de farine sèche, mais ce n'est pas grave. Trop mélanger fait sortir le gaz et rend les muffins compacts.

Le final !

Mettez le tout dans des moules à muffins, et laisser cuire 20 à 25 min selon la taille. Ils sont cuits si un couteau planté dedans ressort sec.

vendredi 16 janvier 2009

Le Coquillette and cheese dont vous ne saurez plus vous passer

"Rho j'en peux plus...J'ai qu'une envie, me fout' sous la couette avec des cup noodles et regarder Coup de foudre à Nothing Hill!"
Je vous met au défi de trouver quelqu'un qui n'a jamais dit ça de sa vie (bon ok, pour le film, chacun à son préféré hein).
Et que c'est toujours ces soirs là -faute à notre absence de temps/d'envie pour faire les courses- qu'on se retrouve devant le vide inter-sidéral de son frigo avec la meme phrase "mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir me faire à manger?"
Voilà les circonstances parfaites pour sortir de son tiroir, ou du blog des autres, les Recettes-Régressives-et-Réconfortantes ! Faciles à réaliser, avec souvent peu d'ingrédients (et toujours des choses banales du placard), personnellement j'use et abuse de ces plats ; en plus, on peut les manger devant la télé alors que demander de plus ?!
Et l'occasion s'est présentée pas plus tard que la semaine dernière : mon Namoureux rentrait d'un entretien d'embauche, ultra stressé. Alors en bonne princesse qui attend fébrilement le retour du champ de bataille de son chevalier d'époux, j'ai préparé ma recette fétiche: LE COQUILLETTE AND CHEESE.
Je préfère faire les mises en garde maintenant, pour prévenir toute poursuite judiciaire : quand on a gouté, on devient addict...et pour la vie. ça commence comme ça, on a gouté une fois, puis le lendemain on rentre à la maison, on a un petit creux, on se dit que ça demande pas beaucoup d'ingrédients, que personne ne verra que le gruyère a disparu, alors on s'en fait un vite fait -c'est tellement rapide à faire bon dieu !!!- on en fait un peu plus pour le congeler, puis en fait on dévore tout, et puis bientot on trouve des excuses pour ne plus aller aux repas d'affaires pour s'en faire un p'tit, vite fait, tapi devant la lumière bleutée de la télé, et ça devient un cercle infernal. BREF VOUS ETES PREVENUS.
Avec cette recette, vous allez connaitre le paradis du fromage fondu...et l'enfer du manque.

Je n'indique pas les quantités, ça dépendra de votre niveau d'addiction
- des coquillettes
- du beurre
- de la farine
- du lait
- du jambon
- du gruyère

La cuisson des pates :
Faire cuire les coquillettes dans un grand volume d'eau salée. Respecter bien les consignes suivantes si vous ne voulez pas vous retrouver avec une bouillie infame pour bébé édenté : La règle des 10,100,1000. Pour 100g de pates, 1000cl d'eau (1L quoi), et 10g de gros sel. Quand l'eau est bouillante, ajoutez le gros sel, quand l'ébullition est stabilisée, ajoutez les pates, et commencez à compter le temps de cuisson quand l'eau rebout. Deuxième précision : rarement se fier au temps 'al dente' c'est souvent beaucoup trop, compter 1 minute de moins et goutez. Egouttez les, et passez les sous l'eau froide pour arreter la cuisson.

La béchamel au micro-onde:
Les quantités étant indicatives, cette béchamel est prévue pour 200g de pates cuites. Dans un grand bol, faites fondre environ 10g de beurre, 1 min au micro-onde. Ajoutez 1cs de farine en remuant bien avec un fouet. Porter 12cl de lait à ébullition. Ajoutez le lait très chaud sur le mélange beurre/farine. Fouettez bien. Assaisonnez. Remettre au micro-onde 1min.
Si tout est bien respecté, vous devriez avoir une béchamel fantastique : onctueuse, et toute lisse, la "faute" au micro-onde qui fait éclater les molécules d'eau.

Préparation du jambon :
Découpez le jambon en lanières.

Le final !
Remettre les pates dans la casserole, ajoutez la béchamel, et les lanières de jambon, et plein, mais alors plein de fromage. Laissez réchauffer 2 min, pour que le fromage commence à faire des fils. Et servez !!
Si vous avez le temps et le courage de résister à l'odeur qui a déjà embaumé toute la maison, vous pouvez le faire version gratin : mettre la préparation suivante dans un plat à gratin, saupoudrez de fromage, et mettre au gril environ 15min.

Régalez vous !

vendredi 9 janvier 2009

Velouté de lentilles corail



La semaine dernière, je me suis quelque peu "lachée" en vaisselle chez Maison du Monde - et par "lacher" j'entends dépenser (presque) sans compter. J'ai dégoté un petit ensemble en porcelaine sympa que je me suis empressée d'étrenner !
Un rapide petit tour d'horizon des placards plus tard, me voilà avec un paquet de lentille corail dans les mains, et soudain une furieuse envie de roti. ça sera donc des lentilles corail et du fond de veau pour ce midi !

Pour 2 personnes :
- 1 verre de lentilles corail
- 1 ou 2cc (si vous aimez plus corsé)de fond de veau déshydraté
- persil
- 2 petits champignons de paris (pour la déco)

La cuisson :
Mettre les lentilles à cuire dans 2 fois leur volume d'eau, avec le fond de veau. Laisser cuire environ 15 min, et rajouter de l'eau si nécessaire. Assaisonner (attention, le fond de veau est déjà bien salé). Je n'ai personnellement pas mixé, j'aime la texture un peu grumeleuse, mais vous pouvez tout aussi bien le passer un peu un mixer.

Servir dans des ramequins ou des petits verres, avec deux lamelles de champignons, et parsemer de persil.
J'ai accompagné ça de petits pavés de brocolis et noisette, panés au quinoa. Et définitivement, la panure au quinoa est un truc à retenir, ça croustiiiiiiiiille !